Ik vond twee schitterend opnames uit de jaren 60 van de Franse singer/songwriters Barbara (Monique Andrée Serf)(1930-1997) & Georges Moustaki (Giuseppe Mustacchi)(1934-2013). Zij waren in die tijd goede vrienden van elkaar.
In 1962 zongen ze samen het lied Fleur de méninges, naar een tekst van Moustaki op muziek van Emile Noël. Het nummer is vooral bekend geworden door de versie van Serge Reggiani (1922-2004).
En hier zie je ze samen in het lied La Dame Brune (De brunette) in 1969. Deze keer schreven ze het samen en hadden ze er veel succes mee. Niet schrikken trouwens bij het bekijken van de opname, want eerst is het stil tot 0.45 en dan pas begint de muziek. Hier zie je nog een mooie opname van dit nummer door hen beiden, met een langere tekst deze keer. Maar deze is playback-achtig en zoals je weet deel ik het liefst live-versies. Met dank aan René Kieft voor het ontcijferen van de teksten van beide nummers.
Fleur de méninges
Il a la méninge qui fleurit,
la nature m’a tout appris.
Je suis poète.
Sa fortune est bien entendu,
comme un beau jardin suspendu.
Dans ma tête.
Pas de mémoire des myosotis,
souvent sont araignée
en tissant, sa toile.
Fait un hamac pour sa pensée,
qui déja rêvant d’odyssée.
Met la voile.
Quand je m’embarque au grand Bonheur,
je peux tout dire avec des fleurs
de méninge.
Pour s’en aller conter fleurette,
pas besoin de roses ni de pâquerettes,
au dancinge.
Suffit pour ce gentil labeur,
de savoir faire pousser les fleurs
de méninge.
Il le ne cultive pas le souci,
mais je me rends à sa merci.
Quand je cueille.
Les plus douces pensées d’amour,
et la marguerite alentour.
Que j’effeuille.
Des fleurs poussées par sa passion,
il fait éclore sans aversion.
Sur le bitumen.
Tout un parterre enjuponé,
de belles de nuit dès que le né on.
S’allume.
Quand je joue au bel oiseleur,
je peux tout prendre avec des fleurs
de méninge.
Pour étourdir la midinette,
pas besoin de roses ni de pâquerettes,
au smokinge.
Suffit pour ce gentil labeur,
de savoir faire pousser les fleurs
de méninge.
Tu pense trop et tu est trop grand,
pour faire de vieux os de barbeau.
Je m’en flatte.
Tranquille tu est qu’un voyou,
comme pour te guérir du mildiou.
Me sulphate.
Ou bien qu’on me plante au surin.
Sur le ventre un joli jardin.
Qu’on vaccine.
Bref qu’on m’envoie sans mon faire part.
Grignoter les pissenlits.
Par la racine.
Quand je m’embarquerai pour ailleurs,
Tout sera dit en quelques fleurs
de méninge.
Pour s’en aller aux oubliettes,
pas besoin de roses ni de pâquerettes,
ni de métinge.
Pas besoin non plus d’orchidées,
mais d’un simple bouquet d’idées.
Suffira de verser quelques pleurs,
pour arroser vos propres fleurs
de méninge.
La dame brune
Pour une longue dame brune,
j’ai inventé.
Une chanson au clair de la lune,
quelques couplets.
Je sais q’elle m’entend un jour,
qui sait demain.
Pour que cette chanson d’amour
finisse bien.
Bonjour je suis la tame brune
j’ai tant marché
Au jour je suis la dame brune,
je t’ai trouvé
sais ma place au creux dans ton lit.
Je serais bien.
bien au chaud, bien à l’abri.
contre tes reins.